Publié le 27/05/2015 – Source : Maison Moderne
Après s’être établi 10 ans à Munich en tant que porte-parole et directeur de la communication de l’Office européen des brevets, Oswald Schröder est de retour au Luxembourg. Il rejoint Maison Moderne, première entreprise média indépendante du pays, pour prendre la direction de son agence de communication spécialisée en content marketing.
Au Luxembourg, beaucoup connaissent Oswald Schröder de l’époque BGL. En 2000, tout droit sorti de la Rabobank, il intègre le service Communication de ce qui était encore la Banque générale du Luxembourg pour y prendre la direction et y opérer une importante restructuration des équipes. Durant quatre ans, il accompagne la transition de banque privée et corporate à banque universelle, y instaure de nouveaux modèles de coopération entre les départements Marketing et Communication et les agences, et encadre le lancement de nombreuses campagnes publicitaires nationales et internationales à succès. Durant cette période, à plusieurs reprises, la BGL est primée « Meilleure banque du Luxembourg ».
En septembre 2004, Oswald Schröder quitte la BGL et s’expatrie en famille à Munich, où l’Office européen des brevets (OEB) lui confie la direction de son département Communication fraîchement créé. Là aussi, d’emblée, il met en place une stratégie de communication résolument moderne et efficace qui se répercutera rapidement et favorablement sur la perception globale et la visibilité de l’organisation dans les médias internationaux. Pendant 10 ans, il s’en fait le porte-parole aux quatre coins du continent et contribue sans relâche à positionner puis à maintenir l’OEB parmi les plus importants acteurs de l’innovation. Il est notamment l’initiateur du « European Inventor Award », devenu l’une des plus prestigieuses récompenses au monde dans le secteur de l’innovation technologique.
Aujourd’hui, cet expert en stratégie de communication et en marketing de contenu a choisi de poursuivre sa carrière chez Maison Moderne et de mettre ses compétences au profit du développement de son agence de communication, à la tête de laquelle le board l’avait pressenti depuis quelques mois. Spécialisée en content marketing, l’agence de communication de Maison Moderne est un axe prioritaire du développement stratégique de l’entreprise média qui a fêté ses 20 ans en octobre dernier.
« Revenir du côté agence après près de 15 ans passés du côté annonceur est certes un défi. Mais j’ai toujours considéré les spécialistes des agences comme des membres à part entière de mon équipe dont je suis toujours resté une cheville ouvrière. Le changement ne devrait donc pas être trop radical. Le content marketing est un instrument fantastique pour partager l’essence d’une marque et la vie d’une entreprise ou de ceux qui la représentent avec ses clients et un public plus large. En tant que journaliste,j’ai appris à identifier et à formuler les bonnes histoires. Toute entreprise en a à raconter. Souvent, les acteurs n’en sont pas conscients. D’un autre côté, le public aimerait participer davantage à la vie des marques qui l’entourent dans sa vie quotidienne. Maison Moderne a le potentiel et les compétences pour lever les trésors dormants. Et les médias modernes permettent de partager ces histoires et d’établir un échange entre les acteurs. »
À 57 ans, ce père de quatre enfants affiche un parcours aussi impressionnant que le nombre de langues qu’il maîtrise, à commencer par le luxembourgeois. Journaliste de formation, il a travaillé un temps pour différents organes de presse avant de s’orienter vers la politique et de devenir directeur de cabinet ministériel en Belgique, son pays d’origine. En 1994, il fut également missionné par l’Union européenne pour la reconstruction d’après-guerre de la ville de Mostar en Bosnie-Herzégovine, où il a contribué à rétablir en moins de deux ans des douzaines d’écoles, de sites sportifs et de centres culturels ainsi que le réseau téléphonique.
Après 10 ans passés à Munich, Oswald Schröder se réjouit de ce nouveau départ au Grand-Duché. Il entre en fonction chez Maison Moderne à compter du 1er juillet 2015.
« Le retour au Luxembourg est pour moi comme un retour aux racines. Trois quarts de mes ancêtres au moins sont en effet de souche luxembourgeoise. J’ai fait deux étapes de ma carrière au Luxembourg. La troisième me permet de travailler avec des créateurs de magazines et de revenir au journalisme. Plus qu’un métier, c’est une vocation. Je n’ai jamais pu en démordre. »