Publié le 12/10/2018
L’agence Talk2u, spécialisée dans la création de contenu, a célébré son 10e anniversaire le 4 octobre dernier aux Rives de Clausen. Entourés de leur équipe et de nombreux partenaires et clients, les deux fondateurs Sébastien Lambotte et Michaël Peiffer en ont profité pour se remémorer leur parcours et rappeler la raison d’exister de leur agence. Remis de leur gueule de bois respective, adada est allé leur poser quelques questions.
Talk2U, il y a 10 ans, c’était quoi, c’était qui?
SB: C’était deux journalistes, animés par la volonté de mettre leur plume au service de projets éditoriaux de qualité. Nous voulions proposer du bon contenu, qui s’apprécie à sa juste valeur. Talk2u au départ, c’était donc avant tout une agence de presse. Nous avons travaillé, et travaillons encore encore, pour de nombreux médias, journaux, magazines, sites web d’information, publications sectorielles…
MP: Il y a environ cinq ans toutefois, l’agence a pris un tournant. D’une part, la presse n’était pas au mieux de sa forme. D’autre part, les acteurs de la communication et du marketing faisaient face à des besoins croissants en contenu. A partir de là, nous avons commencé à travailler avec des agences de communication, puis directement pour des marques.
« Après dix ans, nous en sommes arrivés à la conclusion qu’un contenu de qualité, c’est avant tout un contenu qui crée du lien. »
Aujourd’hui, quel est le positionnement de Talk2U sur le marché?
SB: Notre histoire fait de Talk2u une agence de communication un peu atypique. On peut parler d’une agence de content marketing ou de communication éditoriale. Aujourd’hui, la volonté est d’accompagner nos clients dans des démarches globales de communication au départ de nos forces. On se distingue peut-être de la plupart des agences par le fait que nous attachons d’abord au fond avant d’y mettre les formes. Nous avons constitué une belle équipe de 7 personnes et une volée de freelances autour d’elle, avec des rédacteurs et journalistes, des stratèges en communication et marketing, des storytellers, des professionnels du digital.
Selon quels critères définiriez-vous un contenu de qualité?
SB: Cela dépend évidemment des besoins de chacun. Après dix ans, nous en sommes arrivés à la conclusion qu’un contenu de qualité, c’est avant tout un contenu qui crée du lien.
MP: Pour un média, l’enjeu sera de maintenir une relation de confiance avec une audience, grâce à un contenu authentique, riche, qui suscite l’intérêt. Talk2u accompagne plusieurs médias dans leur animation éditoriale, un peu comme une vraie rédaction. D’autres envisageront le contenu dans une démarche SEO. Ils utiliseront le contenu pour être trouvé, pour établir le lien. Enfin, un contenu de marque, construit au départ d’un bon storytelling, sert avant tout à renforcer la relation que la marque entretient avec ses cibles, et donc à fidéliser une clientèle.
SB: Pour proposer un contenu de qualité, nous avons dû évoluer, nous impliquer beaucoup plus dans la relation avec nos clients, en amont de la production rédactionnelle, pour définir l’identité de marque, son storytelling et construire des stratégies de contenus pertinentes, mais aussi en aval, pour décliner le contenu à travers les bons canaux.
Votre regard sur l’évolution du métier ces 10 dernières années?
MP: En dix ans, le numérique a profondément changé les métiers de l’information et de la communication. La presse doit explorer de nouveaux modèles tout comme la publicité. Google puis les réseaux sociaux rebattent les cartes. C’est une période assez exaltante au cœur de laquelle nous souhaitons soutenir nos clients en leur permettant de partager un contenu pertinent, qui se distingue dans cette surabondance d’information. A travers ce contenu, nous les aidons à créer du lien, à entretenir leurs relations, et à grandir avec leur audience. Proposer du contenu de qualité, qui sert les objectifs de la marque ou du média (chacun pouvant devenir media), implique un retour aux fondamentaux de la communication : une identité de marque singulière, une bonne connaissance de l’audience et de ses attentes, le recours aux canaux adaptés.