Publié le 04/04/2019
Le BIL Stadium, la Spuerkeess Arena, le Cactus Field, la Bofferding Roud Léiwen Arena, le RTL Luxembourg Stadium… Le futur stade national du Luxembourg portera-t-il, comme c’est le cas dans d’autres pays, le nom d’une marque?
Cette pratique de sponsoring a un nom: le naming. L’opération consiste à donner le nom d’une marque à un stade, à une compétition ou encore à une équipe sportive (courant dans le cyclisme par exemple) contre rémunération. Les accords de dénomination publicitaire sont généralement des accords de longue durée, conclus pour des périodes pouvant aller jusqu’à plusieurs dizaines d’années. Héritée des États-Unis, la pratique est devenue mondiale.
On connait par exemple l’Emirates Stadium à Londres où évolue Arsenal, l‘Etihad Stadium à Manchester, la Mercedes-Benz Arena à Stuttgart, le Groupama Stadium à Lyon, l’Orange Vélodrome à Marseille, ou encore le Palais Omnisports de Parsi-Bercy devenu plus récemment l’AccorHotels Arena.
Côté tarifs, on sait par exemple que la banque russe Spartak a débourseé 30 millions de dollars pour que le stade de Moscou, l’Otkritie Arena, porte le nom de Spartak Stadium.
Au Luxembourg, le chantier du Stade national de foot et de rugby avance. Les premières rencontres devraient s’y jouer à l’automne 2020. Coût du projet: 60,4 millions d’euros. Mais à ce jour le nom du futur stade reste un mystère. Et malgré la facture, la bourgmestre Lydie Polfer a déjà prévenu: le nom ne sera pas vendu.