Tout au long de l’année 2019, les membres d’Espace Pub (association professionnelle jouant le rôle de fédération des régies médias au Luxembourg, composée actuellement des sociétés Edita, Editpress, IP Luxembourg, JC Decaux, Maison Moderne et Regie.lu, et représentant plus de 90% des investissements publicitaires bruts réalisés sur le marché luxembourgeois) et la société Nielsen ont continué leur collaboration afin de collecter, contrôler et enfin publier les résultats des investissements publicitaires au Grand-Duché de Luxembourg.
D’un point de vue résultats, les investissements publicitaires bruts au Luxembourg se sont élevés au cours de l’année 2019 à 166,596 millions euros, ce qui constitue une hausse de 5,18% ou 8,2 millions d’euros par rapport au cours de l’année 2018 (158,390 millions). Mais il est important de noter ici que:
- la régie JCDecaux a élargi en 2019 son univers de déclaration en intégrant son dispositif LuxAirport commercialisé mais non déclaré en 2018. (11 millions d’euros au cours de l’année 2019)
- les supports Gaart an Heem (périodique) et Editus.lu (site internet) ont quitté l’étude au 31/12/2018.
- les supports Luxembourg Times (magazine) et Luxauto.lu (site internet) ont intégré l’étude au 01/01/2019.
À univers constant, les investissements publicitaires bruts se sont donc élevés au cours de l’année 2019 à 155,015 millions euros, ce qui constitue une baisse de 2,13% ou 3,4 millions d’euros par rapport à l’année 2018 (158,389 millions).
Ces chiffres prennent en considération les investissements publicitaires au Luxembourg – commerciaux et non commerciaux – et couvrent les types de médias suivants: quotidiens, hebdomadaires, périodiques, radios, TV, Internet, affichage, cinémas et folders.
Notons par ailleurs que les investissements publicitaires sur les réseaux sociaux type Facebook ne sont pas comptabilisés dans cette étude, et que tous les titres de presse ne sont pas répertoriés dans cette étude (voir la liste à la fin de cet article).
Évolution trimestrielle des investissements bruts. (en millions d’€)
2019 | 2018 | Δ 2019-2018 (en%) | |
Trimestre 1 | 41,390 | 39,678 | + 4,32 % |
Trimestre 2 | 43,977 | 40,991 | + 7,28 % |
Trimestre 3 | 34,741 | 34,199 | + 1,58 % |
Trimestre 4 | 46,487 | 43,521 | + 6,82 % |
Grand Total | 166,596 | 158,390 | + 5,18 % |
Évolution trimestrielle des investissements bruts à univers constant. (en millions d’€)
2019 | 2018 | Δ 2019-2018 (en%) | |
Trimestre 1 | 38,884 | 39,678 | – 2,00 % |
Trimestre 2 | 40,904 | 40,991 | – 0,21 % |
Trimestre 3 | 32,187 | 34,199 | – 5,88 % |
Trimestre 4 | 43,040 | 43,521 | – 1,10 % |
Grand Total | 155,015 | 158,390 | – 2,13 % |
Par type de média, l’étude réalisée par Nielsen pour le compte de la fédération des régies médias Espace Pub, a abouti aux résultats suivants (en millions d’€) :
À univers constant, les résultats sont les suivants (en millions d’€):
Notez encore qu’en réduisant le périmètre aux communications dites commerciales (c’est-à-dire en ne tenant pas compte des offres d’emplois, des communications publiques, financières et juridiques, ainsi que des autres petites annonces et faire-part divers), le total des annonces commerciales (résultats bruts) se chiffre pour 2019 à 149,819 millions euros contre 141,222 millions euros en 2018 ce qui constitue une hausse de 6,09%.
À univers constant, ce périmètre dit commercial se chiffre pour 2019 à 138,259 millions euros contre 141,222 millions euros en 2018 ce qui constitue une baisse de 2,1%.
En se limitant à cet univers commercial, l’évolution par média se présente comme suit:
À univers constant, l’évolution par média se présente comme suit:
Investissements publicitaires par groupe économique – annonces non-commerciales* incluses (en millions d’€)
*les avis financiers, les avis officiels, les avis familiaux, les petites annonces, le marché de l’emploi et les communications juridiques
Investissements publicitaires par groupe économique – annonces commerciales uniquement (en millions d’€)
Lire aussi: Le TOP 20 des plus gros annonceurs au Luxembourg en 2019
La liste des titres repris dans l’étude actuelle est la suivante: