Depuis que JCDecaux a remporté l’appel d’offres des CFL en 2017 (pour une durée de 8 ans) pour la concession des espaces publicitaires dans les gares ferroviaires du pays, l’afficheur a versé à l’État des redevances à hauteur de 920.000 euros, répartis comme suit:
- Phase de mise en place (de 01/2018 à 05/2018) : 31 000 euros
- En année 1 de la concession (de 06/2018 à 05/2019) : 479 000 euros
- En année 2 de la concession (de 06/2019 à 05/2020) : 410 000 euros
C’est ce que l’on apprend dans la réponse parlementaire du ministre François Bausch, suite à une question du député déi Lénk David Wagner, visiblement peu favorable à la publicité dans ces lieux publics. Le député vise notamment les dispositifs d’affichage digitalisés, énergivores et sources « de pollution visuelle et lumineuse », et regrette le fait que « l’usage publicitaire dans les gares ne semble apporter aucune plus-value pour la mise en valeur des attractions locales ou régionales ».
Au contraire selon lui, les publicités affichées ici sont « pour la plupart focalisées sur un même produit que l’on peut consommer partout dans le monde et dont l’impact social et écologique est plus que douteux. » Ronald, si tu nous entend…
La réponse parlementaire du ministre des Transports est aussi complète qu’une brochure de présentation JCDecaux. Elle précise qu’un total de 88 dispositifs publicitaires sont répartis sur 24 sites du domaine ferroviaire luxembourgeois appartenant à l’État: 50 panneaux fixes et 21 déroulants et 17 panneaux digitaux, à savoir: 11 panneaux digitaux de 75 pouces, 6 panneaux-bandeaux digitaux rétroéclairés.
Le tout pour une consommation annuelle totale de l’ordre de 145.000 kWh/an d’énergie électrique, payée en partie grâce à ces redevances.