Le 28 juin 2021 – et à peine 7 mois après le rachat d’Italux – Reka a officialisé la reprise de WEPRINT avec l’ensemble de ses 21 employés, pour s’imposer comme la plus importante imprimerie du pays. Le nom WEPRINT est écarté pour n’opérer que sous l’identité Reka.
Faisant face depuis quelques temps à la question de la succession, WEPRINT était à la recherche d’un repreneur tandis que Reka, de son côté, maintient sa volonté de se développer. C’est donc tout naturellement que, grâce aux excellentes relations entre les deux directions, un accord a pu être trouvé pour la reprise de l’entreprise WEPRINT et de l’intégralité de ses 21 employés.
Aucune suppression de poste n’est à l’ordre du jour et le site de la rue de Bitbourg reste actif: seul le nom WEPRINT disparaît. «Je suis content de cette reprise qui va permettre à mon entreprise de rester pérenne et très heureux de savoir que notre équipe continuera de faire perdurer notre métier aux côtés d’autres passionnés et sous une nouvelle direction reconnue pour leur expertise et professionnalisme», déclare Mike Watgen, dirigeant de WEPRINT, qui accompagnera durant les premiers mois Reka dans cette transition.
Avec 60 ans d’expérience et de savoir-faire dans le domaine de l’impression, l’expertise de WEPRINT devrait apporter une plus-value complémentaire à celle de Reka. «WEPRINT est très digitalisée, forte dans le color management, la gestion informatique et de processus par exemple. Elle possède une machine 8 couleurs, ce qui va nous permettre de proposer des impressions d’un volume plus important et d’aller sur des segments qu’on ne faisait pas jusque-là», souligne Frédéric Gillen, dirigeant de Reka. Une complémentarité de talents et de services, qui va permettre à Reka de multiplier par deux ses capacités, de se rapprocher davantage de l’objectif de devenir un «one-stop-shop» pour sa clientèle et de proposer désormais l’impression de n’importe quel produit au Luxembourg. Voire au-delà, l’imprimerie luxembourgeoise de tradition étant désormais compétitive au niveau de la Grande-Région.
Moderniser un secteur longtemps considéré comme en crise
Après le rachat d’Italux fin 2020, permettant dès lors à Reka de proposer à ses clients des solutions en packaging, emballages et cadeaux personnalisés, l’imprimerie d’Ehlerange consolide, avec la nouvelle acquisition, sa volonté de grandir, de se développer et d’innover. «On va de l’avant et ce malgré la COVID-19. Notre ambition est de miser sur l’existant et de poursuivre notre stratégie de développements multiples, en renforçant nos piliers actuels et en construisant de nouveaux par l’externe», souligne Frédéric Gillen, figure de proue d’une nouvelle génération en passe de moderniser un secteur longtemps considéré comme en crise. Une vision des choses que Reka tend à pondérer:
On constate clairement un retour au papier, qui permet de recréer du lien et de valoriser la communication.
Frédéric Gillen, dirigeant de Reka
« On constate clairement un retour au papier, qui permet de recréer du lien et de valoriser la communication. Actuellement, la demande est soutenue: même si beaucoup de choses sont passées en version numérique, on tend de plus en plus vers des plus petits tirages, des choses plus luxueuses ou difficiles à imprimer », poursuit le directeur. Une tendance à laquelle Reka veut et peut répondre et cela en parallèle de l’impression grand volume: l’imprimerie pourra désormais pleinement desservir les deux marchés.
Côté environnement, Reka s’est engagée à différent niveaux et ce depuis quelques années déjà. L’imprimerie utilise de fait 99% de papier certifié FSC, qui est à 25% recyclé, et aime à rappeler que, contrairement aux idées reçues, le papier est plus écologique et respectueux de la planète que les solutions dématérialisées. Aussi, l’entreprise a adhéré en 2014 au label «myclimate», donc à la charte de compensation des émissions de CO2 de toutes ses activités. Deux certifications auxquelles se soumettra dès à présent le volume d’activité et de production intégré avec la reprise de WEPRINT.