Kamel Amroune nous avait parlé de sa volonté de faire du mois de mai le #MetaverseMonth et a tenu ça promesse, notamment en organisant en collaboration avec Deloitte l’événement Finverse. Un événement durant lequel, il y a un mois déjà, Virtual Rangers était présent pour faire découvrir son Luxembourg Metaverse, développé en partenariat avec The Dots.
Plus rapides pour construire un Metaverse que pour préparer leur communiqué de presse (on taquine!), Virtual Rangers et The Dots annoncent aujourd’hui officiellement le lancement de ce Luxembourg Metaverse qu’ils présentent comme un métavers sans portefeuille crypto, simple d’utilisation et d’accès (via son smartphone ou son ordinateur), que vous soyez équipé ou non d’un casque VR. Pour l’avoir testé sur notre mac, on confirme chez adada la simplicité pour le rejoindre et s’y déplacer.
Depuis que Meta (Facebook) a mis le métavers en lumière, une nouvelle ère digitale aux opportunités illimitées s’est ouverte. Ce monde virtuel est appelé à révolutionner non seulement notre mode de consommation mais aussi la manière dont nous interagissons avec les autres.
Matthieu Brachetti, CEO de Virtual Rangers
Selon le cabinet Gartner, d’ici 2026, le métavers fera partie intégrante de notre quotidien – à l’instar d’Internet aujourd’hui – et un quart de la population mondiale y consacrera au moins une heure par jour. Au niveau mondial, selon un rapport qui vient d’être publié par McKinsey, le métavers devrait générer 5.000 milliards de dollars d’ici 2030. Cette même étude révèle également que plus de 120 milliards de dollars ont déjà été investis dans le secteur depuis le début de l’année, soit plus du double des 57 milliards de dollars investis sur la totalité de l’année 2021.
Une parcelle virtuelle dès 1.500 euros
Au Luxembourg, le métavers se conjugue donc déjà au présent grâce au duo The Dots / Virtual Rangers. Et déjà, plusieurs annonceurs ont été séduits et y ont investi en achetant une parcelle de terrain virtuel, un « Dot » pour être précis. Ces Dots sont proposés dans deux formats (Petit Dot ou Grand Dot) et coûte respectivement 1.500 et 5.000 euros selon un récent article de Paperjam.
« Les Dots sont des pavillons personnalisables possédant des espaces dédiés au branding des entreprises membres (logo, images, vidéos, liens, modèles 3D). Selon leur choix, celles-ci peuvent également disposer d’un avatar et d’un bâtiment entièrement personnalisables. » explique Matthieu Brachetti, le CEO de Virtual Rangers.
Les marques s’installent: BIL, CFL et Post en pionniers
Parmi les premiers annonceurs à avoir sauter le pas, BIL, CFL et POST ont opté pour l’option la plus chère et leurs bâtiments ont été modélisés dans cette univers. En entrant dans le Luxembourg Metaverse , impossible de les rater, d’autant que flotte au-dessus de leur imposant pavillon le logo de l’entreprise. Au détour des ruelles, on rencontre aussi EBRC, ainsi que le nouveau Digital Learning Hub installés sur des Petits Dots, ou encore Orange Luxembourg, qui vient officiellement de « récupérer les clés » ce matin, comme on peut le lire sur linkedin:
Le FNR, la Philharmonie, le MNM (Musée National des Mines de Rumelange), la fintech Beyn et AXA Luxembourg y apparaitront bientôt. Plus surprenant, on découvre ici que la scierie Brever a elle aussi décidé d’investir le metaverse luxembourgeois.
Si la stratégie n’est pas toujours clairement définie pour ces annonceurs, l’intérêt est palpable. Il faut y être dans les premiers pour pouvoir encore l’annoncer comme un événement avant que cela devienne une norme, et surtout, pour ne pas laisser toute la place à ses concurrents, comme on le fait déjà dans le monde réel.
Les premiers utilisateurs pourront s’immerger dans le Luxembourg Metaverse à travers des avatars et découvrir ce que le Luxembourg a de mieux à offrir, que cela soit en matière d’actualité, de business ou de tourisme.
Kamel Amroune, CEO de The Dots
Pour vous promener dans le Luxembourg Metaverse, et découvrir ce que tous ces annonceurs peuvent déjà vous y proposer, c’est par ici: luxembourgmetaverse.com