Tout au long de l’année 2022, les membres de la fédération Espace Pub et la société Nielsen Media ont poursuivi leur collaboration afin de collecter, contrôler et enfin publier les résultats des investissements publicitaires.
Dévoilés aujourd’hui, les chiffres clefs de l’année 2022 ne tiennent pas compte des investissements dans les folders, à la différence des années précédentes. La raison est qu’à la suite de la revente par Espace Médias de son acticité Folder au groupe Inside, la fédération ne dispose plus d’une partie importante des chiffres depuis juillet dernier. En attendant d’en disposer à nouveau, ce média a été retiré de la comparaison afin de travailler à périmètre constant.
Les résultats présentés ici prennent donc en considération les investissements publicitaires commerciaux au Luxembourg en Presse quotidienne, hebdomadaires et périodiques, en Radio, en TV, sur Internet, en Affichage et au Cinéma.
130,230 millions d’euros d’investissements pub en 2021
D’un point de vue résultats, les investissements publicitaires commerciaux bruts au Grand-Duché de Luxembourg se sont élevés au cours de l’année 2022 à 130,230 millions d’euros, ce qui constitue, à périmètre constant, une hausse de 3,42% ou 4,308 millions d’euros par rapport à l’année 2021 (125,922 millions).
Évolution trimestrielle des investissements bruts commerciaux
au Grand-Duché (hors folder), en millions d’euros
Classement des investissements publicitaires, par type de média
pige commerciale en millions d’euros
Classement des investissements publicitaires, par secteur d’activité
pige commerciale – hors folder – en millions d’euros
Rappel de la Méthodologie
Pour rappel, la méthodologie de cette pige publicitaire a évolué au cours de l’année 2021. Depuis le 1er juillet 2021, les chiffres de la Presse, de la Télévision et de la Radio ne sont plus basés sur la déclaration des régies concernées mais sur une pige réalisée par la société Nielsen Media via la digitalisation de leurs supports respectifs. Cette modification n’influence pas les résultats en termes d’investissement mais permet pour ces médias (qui représentent ensemble plus de 70% de l’activité publicitaire) de disposer des données beaucoup plus tôt, de disposer des créatifs de toutes les campagnes, de disposer d’une classification (annonceur, marque, produit) plus précise et enfin d’aligner les standards de qualité de la pige luxembourgeoise sur ceux de ses pays voisins (Belgique, France, Pays-Bas, Allemagne).
Une pige digitalisée de l’univers Internet a également été initiée au même moment. Dans ce cas, cette pige ne remplace pas la pige déclarative Internet (qui reste à la base des chiffres de ce média) mais la complète en proposant dans des délais très courts des informations sur l’activation des campagnes et sur leurs créatifs.
L’ensemble des chiffres publiés est toujours validé par une commission technique composée des membres d’Espace Pub, de Nielsen Media et d’un représentant de l’État. Ils sont disponibles de manière plus détaillée via une interface web appelée Adintel moyennant des droits d’accès limités.
La liste des titres repris dans l’étude actuelle est la suivante:
