Installé au Luxembourg avec MD Studio, agence spécialisée dans la création de belles images (photo, vidéo ou 3D), Michaël Dautremont a tracé son chemin depuis quelques années dans le monde de l’automobile, et du sport automobile en particulier. Celui qui a mis le pied à l’étrier grâce à Jean-Marc Ueberecken (le managing partner d’Arendt & Medernach est aussi un pilote chevronné, fondateur de l’écurie PRIME Racing) s’est depuis construit une solide réputation dans le milieu de la F1, qu’il arpente au fil des courses, aux quatre coins du monde. Depuis peu, ce photographe d’origine belge a dépassé la barre symbolique des 100K abonnés sur Instagram. Et c’est ainsi que la marque Alpine, engagée dans le GP Explorer, l’a remarqué et a fait appel à ses services pour la seconde édition, qui s’est tenue le 9 septembre dernier au Mans.
Pour rappel, le GP Explorer est une course de Formule 4 organisée depuis 2022 par le plus grand youtuber français – Squeezie. L’événement rassemble non pas des pilotes professionnels mais des stars de « l’Internet français », comme dirait la célèbre Lena Mahfouf, elle aussi présente dans les coulisses de cet événement qui défraie la chronique avec ses audiences records. Cette seconde édition a en effet dépassé les 20 millions de vues sur Twitch, ce qui en fait le live le plus regardé de l’histoire en France (avec un pic de 1.347.816 spectateurs en simultané, et une moyenne de 540.000 viewers tout au long de la diffusion qui a duré de 7h du matin à 20h!) sans parler des centaines de millions d’impressions sur les réseaux sociaux… Revenu de la course avec des images et des souvenirs plein la tête, Michaël Dautremont nous raconte.
Michaël, quand on est un photographe installé au Luxembourg, comment se retrouve-t-on embarqué dans l’aventure GP Explorer?
Tout simplement par la magie des réseaux sociaux! Quelques jours avant l’évènement, j’ai eu un DM de la marque Alpine et Alpine Motorsport qui me disait qu’il m’avait repéré il y a un petit temps sur Insta, et qu’ils avaient suivi un peu ce que je faisais en Formule 1, dans d’autres championnats et en voyage mais qu’ils attendaient simplement le bon évènement pour me contacter et me mettre dessus. Après, ça a été très très vite, tout a été organisé en une bonne journée et le lendemain je me suis retrouvé au Mans, la veille de la course, avec les pilotes (Depielo, Djilsi, Theodort et Manon Lanza, ndlr) ainsi que Pierre Gasly et Esteban Ocon. La chance également d’avoir une totale carte blanche de la part de la marque pour créer aussi bien des photos que des vidéos.
Cet événement est un véritable phénomène médiatique. Et vécu de l’intérieur, ça donne quoi?
C’était totalement fou, j’ai la chance d’aller sur pas mal de circuits dans pas mal de catégories et j’avoue qu’une ferveur comme ça sur un circuit, je ne l’avais encore jamais vécu… ou pas à ce point-là en tout cas. Les gens sont restés de 6h du matin à 23 heures, après le concert sous un soleil de plomb à chanter, encourager les pilotes. C’était vraiment impressionnant à voir!
Au final, tu nous ramènes quoi dans ta carte mémoire?
Ma mission pendant cet événement était de capturer chaque moment en temps réel de la course en passant par les Alpine Hots Laps, le show de F2 et même de F1. J’ai ainsi créé un contenu varié, allant des photos aux vidéos, afin de saisir toute l’intensité et l’excitation de la compétition. Ces précieuses images et vidéos ont été cruciales pour permettre à Alpine de communiquer efficacement sur cet événement sans précédent, et elles ont également été partagées avec les pilotes pour leur propre communication.
Ma mission au GP Explorer 2 était de capturer chaque moment pour retranscrire toute l’intensité et l’excitation de la compétition. (…) Ces précieuses images et vidéos ont permis à Alpine de communiquer efficacement sur cet événement sans précédent.
Contrat oblige, il y a pas mal de restrictions au niveau de la diffusion sur des images qui sont réservées soit aux pilotes, soit à la marque, mais j’ai quand même pu sortir pour moi, à l’arrache (rires), quelques photos et quelques réels que je peux partager avec les lecteurs d’adada.
La création de belles images, c’est ton métier. Au Luxembourg, qui sont tes clients?
Au Luxembourg, je travaille principalement avec Autopolis. Je m’occupe de tout ce qui est création de visuels (photos et vidéos) pour le groupe. Je collabore aussi avec des agences comme Vanksen qui me permettent également de toucher un peu à d’autres secteurs que l’automobile. Je travaille aussi régulièrement avec Arendt et sur certains projets éditoriaux de Maison Moderne. Mais mes principaux clients sont plutôt européens, ou internationaux en réalité, qu’ils soient dans l’automobile, comme Ferrari, Audi, Alpine, ou actifs dans les domaines de l’influence. Je travaille notamment pour de grosses agences à Paris, à Londres et depuis peu au Canada.
Pour suivre Michaël Dautremont sur Insta: @dautremont_michael