Longtemps présentée comme la grande messe annuelle des professionnels du tourisme et autres tour-opérateurs du pays, le Salon Vakanz n’a jamais rouvert ses portes depuis la dernière édition en janvier 2020, juste avant la crise sanitaire. Du côté de l’Ulav, l’Union luxembourgeoise des agences de voyages, le message est plutôt clair: un ROI trop faible au vu de l’effort. Ses membres, une quarantaine d’agences qui affirment avoir aujourd’hui renoué avec leurs chiffres d’avant Covid, ne sont plus vraiment demandeurs.
Comme le précise nos confrères de Paperjam, « il en coûtait entre 30.000 et 150.000 euros, selon la visibilité des exposants, pour occuper un stand tout un week-end durant. » dans le hall de Luxexpo The Box au Kirchberg.
«C’était une belle fête, mais ce n’était que ça. Nous sommes en contact avec les clients tous les jours, c’étaient les mêmes lors du salon. À l’arrivée, notre chiffre d’affaires est le même avec ou sans Vakanz. Nous ne perdons rien.» affirme ainsi Fernand Heinisch, le président de l’Uval, interrogé par Paperjam.lu.
Nous sommes en contact avec les clients tous les jours, c’étaient les mêmes lors du salon.
Fernand Heinisch, président de l’Uval
Le salon Vakanz n’est pas encore enterré pour autant. S’il doit certainement se réinventer pour attirer à nouveau les foules (record d’affluence en 2020 avec 30.000 visiteurs) et les exposants, nul doute que ce type d’événement commercial conserve un attrait, notamment aux yeux des professionnels étrangers: Pour ceux-là, le salon est en effet une vitrine et un point d’entrée incontournable pour toucher les résidents luxembourgeois. Et si ces exposants étrangers signaient en nombre pour une future édition, il y a fort à parier que les acteurs luxembourgeois se forceraient à être présents, au risque de perdre en visibilité.