Paru dans adada offline #1 en juin 2019
Installés à Belval depuis 2017, le Wili team évolue dans un cadre qui encourage créativité et collaboration.
Je voulais une agence qui s’imprègne de son époque, entre espace de travail et espace de vie.
Céline Velluet, CEO & Founder de Wili
L’agence a été conçue par l’architecte Zakaria Majdouline. Le briefing de Céline Velluet était clair: « Je voulais une agence qui s’imprègne de son époque, entre espace de travail et espace de vie. Le design devait coller à l’ADN de Wili: ouvert, collaboratif et moderne. Les bureaux sont un élément marketing de la marque employeur. Les nôtres ont été pensés pour que nos talents actuels et futurs s’y sentent bien. En plus des bureaux, nous disposons d’un studio équipé pour produire du contenu de qualité. Pour bien travailler, il faut un bon outil de travail. »
Zakaria Majdouline et Céline Velluet ont imaginé une agence résolument ouverte et moderne. Dès l’accueil, le mobilier donne le ton: sous l’enseigne lumineuse Wili, un fauteuil des designers Nipa Doshi & Jonathan Levien et la Orgone Chair de Marc Newson côtoient les intemporels butterfly chair et le fauteuil à bascule de Charles et Ray Eames. Sur la gauche, un bar, ou plutôt une zone ‘caffè’, chère aux origines italiennes de Céline: «C’est souvent autour d’un café que les grandes décisions se prennent!»
L’open space, situé au cœur de l’agence, comme un cube central, est encadré par les bureaux individuels et les salles de réunion.
Tous les espaces sont traversés par la lumière du jour. Pour les matériaux, le choix s’est porté sur le béton et le bois clair dans un style minimaliste qui valorise l’architecture du lieu et le mobilier.
Les fauteuils Costes dans le bureau de Céline sont un clin d’œil à son enfance et bien plus encore: « J’ai le souvenir de petits déjeuners au café Costes, quartier des Halles. Ouvert en 1984, ce café était le premier à offrir un décor totalement nouveau. Il faut se remémorer qu’à cette époque, les bistrots parisiens avaient tous la même esthétique. Le café Costes, c’était le premier lieu avec une décoration résolument moderne. Ces fauteuils représentent pour moi toute l’audace de Jean-Louis Costes qui avait fait confiance au jeune et prometteur Philippe Starck. Chez Wili, c’est pareil, nous fuyons le conventionnel et bousculons les codes publicitaires. Je pense que le succès vient à ceux qui osent. »